incandescenteLa narratrice raconte l’histoire de sa mère, Emma et son amour pour Marcelle. Elle retrace cette histoire à partir de lettres échangées entre les deux jeunes filles alors âgées de 16 ans et 17 ans.

Les premières pages font penser à un roman de Colette avec le personnage de Marcelle, sauvageonne qui pourrait très bien être une sœur de Claudine,  familière des amours interdites.

« [elle] cachait dans son sac d’écolière une couleuvre verte qu’elle trimballait partout. Elle grimpait aussi aux arbres, embrassait les fleurs sur la bouche »

Écrivant cette histoire d’amour, la narratrice se remémore sa propre enfance, en éclaire des pans, redessine le lien qui l’a uni à sa mère.

L’alternance d’une langue imagée et de phrases plus courtes toute de simplicité et de clarté redonne chair et couleur aux personnages.

Au-delà de l’histoire elle-même, finalement assez simple, ce qui séduit surtout dans ce roman c’est qu’il y est question de littérature, d’écriture. Du langage et de son pouvoir de féconder -démiurge qui façonne les êtres.
Avec le personnage de Marcelle qui a les emportements et l’intransigeance de la petite Antigone d’Anouilh, l’auteur nous offre un roman sur les premières amours, sauvages et absolues.

Merci aux éditions Grasset de m’avoir permis de lire et de faire la critique de ce roman via Netgalley.

 

How many letters are in goodbye? Yvonne Cassidy

9780738747453
How many Letters are in Goodbye? Yvonne Cassidy

I want to thank Flux and Netgalley for giving me the opportunity to read this moving book.

Rhea, the narrator, is almost eighteen. She writes letters to her dead mother. These letters are a way for her to know more about her mother and it’s also an interior monologue to take stock of her current situation. And for the the reader each letter unveils more about the character of Rhea: her friendship with Serguei, her disability and how she handles it, her life in Ireland and her desire to live in New York, the town of her mother. I used to read epistolary novels and I liked the journey with this one. Finally, the only fault I can find here is the novel’s length, a little too long.

Depuis deux ans environ j’ai commencé à lire en anglais. Je n’ai jamais beaucoup brillé pendant mes études dans cette discipline et j’avais gardé un mauvais souvenir des professeurs qui nous harcelaient avec leur volonté de nous faire acquérir un accent parfait.

Puis, en suivant les conseils de nombreux bloggueurs qui expliquaient que c’était tout à fait possible de lire en anglais, j’ai lu la saga des Harry Potter en totalité. Je n’ai pas compris chaque mot mais, dans l’ensemble, l’histoire m’a paru claire. Depuis, j’ai attrapé le virus de la VO.

Je remercie donc vivement Netgalley et les éditions Flux, grâce à qui j’ai pu lire ce roman épistolaire d’Yvonne Cassidy.

J’ai tenté une brève critique en anglais par respect pour les lecteurs de Netgalley mais, si je lis aisément, l’écrit est plus compliqué pour moi.