Tout déprimé est un bien portant qui s’ignore, Pr. Michel Lejoyeux

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Tout déprimé est un bien portant qui s’ignore

Il s’agit d’un livre de conseils souvent assortis de citations littéraires, de paroles de sagesse ou d’extraits de chansons.

L’auteur insiste d’abord sur la distinction absolument nécessaire à faire entre les cas de dépression qui relèvent de la médecine et les cas de déprime ou les coups de blues sur lesquels nous pouvons agir.
Puis sont abordées les découvertes en psychologie ou celles sur le fonctionnement du cerveau. Toutes sont expliquées de manière simple avec des exemples concrets pour que nous puissions les mettre en pratique dans notre vie de tous les jours.

Certains conseils sont déjà connus mais une piqûre de rappel ne fait jamais de mal et ils alternent avec des explications parfois surprenantes comme le lien entre le botox et la bonne humeur ou l’action du paracétamol sur notre moral.

Le but de cet ouvrage est de dédramatiser la situation du « déprimé » qui sommeille en chacun de nous, en nous donnant tous les outils nécessaires pour ne plus être des malades passifs. Nous redevenons des acteurs de notre forme car il n’y a là aucune fatalité. La bonne humeur est un muscle qui se travaille et le livre propose un entraînement pour que nous puissions retrouver ou accroître notre bonne humeur.
Un bon guide pour développer un style de vie antidéprime.

Merci aux éditions JC Lattès et à Netgalley qui m’ont permis de lire ce livre.

Immortelle randonnée : Compostelle malgré moi, Jean-Christophe Rufin

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Immortelle randonnée

Ce n’est pas le premier témoignage que je « lis » sur Compostelle mais celui-ci m’a plu car il n’essaie pas de dissimuler les aspects négatifs du « chemin ».

L’auteur porte un regard assez critique et même parfois acerbe sur les pèlerins et sur les « marchands du temple » ceux qui exploitent le chemin, ceux qui le dénaturent ou le ravalent au rang de simple objet de consommation.

Chaque chapitre suit la progression du narrateur : la progression géographique du marcheur allant de pair avec le cheminement spirituel du pèlerin.

Quand le livre s’achève on reste sur une vision douce-amère : la tentation est forte de se mettre en route, pour laisser la possibilité au chemin d’épurer notre âme et pourtant quelque chose nous retient. Comme si le chemin était déjà trop abimé par notre siècle, trop galvaudé par notre civilisation.

How many letters are in goodbye? Yvonne Cassidy

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How many Letters are in Goodbye? Yvonne Cassidy

I want to thank Flux and Netgalley for giving me the opportunity to read this moving book.

Rhea, the narrator, is almost eighteen. She writes letters to her dead mother. These letters are a way for her to know more about her mother and it’s also an interior monologue to take stock of her current situation. And for the the reader each letter unveils more about the character of Rhea: her friendship with Serguei, her disability and how she handles it, her life in Ireland and her desire to live in New York, the town of her mother. I used to read epistolary novels and I liked the journey with this one. Finally, the only fault I can find here is the novel’s length, a little too long.

Depuis deux ans environ j’ai commencé à lire en anglais. Je n’ai jamais beaucoup brillé pendant mes études dans cette discipline et j’avais gardé un mauvais souvenir des professeurs qui nous harcelaient avec leur volonté de nous faire acquérir un accent parfait.

Puis, en suivant les conseils de nombreux bloggueurs qui expliquaient que c’était tout à fait possible de lire en anglais, j’ai lu la saga des Harry Potter en totalité. Je n’ai pas compris chaque mot mais, dans l’ensemble, l’histoire m’a paru claire. Depuis, j’ai attrapé le virus de la VO.

Je remercie donc vivement Netgalley et les éditions Flux, grâce à qui j’ai pu lire ce roman épistolaire d’Yvonne Cassidy.

J’ai tenté une brève critique en anglais par respect pour les lecteurs de Netgalley mais, si je lis aisément, l’écrit est plus compliqué pour moi.

L’été d’Agathe, Didier Pourquery

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L’été d’Agathe

Un père raconte la lutte de sa fille contre la maladie.

Comme une tragédie, il n’y a pas de suspens, et la fin est annoncée dès la naissance de l’enfant puisqu’un oncle médecin dira qu’il faut compter sur « vingt-cinq ans d’espérance de vie en moyenne ».

Agathe est atteinte de la mucoviscidose mais ce pourrait être le cancer ou toute autre maladie, toute autre ennemie qui vous ronge de l’intérieur et ne vous laisse de répit que pour mieux vous broyer ensuite.

Ce récit, c’est le quotidien des malades et de ceux qui les accompagnent quand la routine des soins devient la vie normale. Quand ce qui se passe entre les quatre murs d’une chambre d’hôpital devient plus précieux que tout ce qui peut se passer dehors, même s’il s’agit de perfusions, de nausées, de fièvre… Les soins, c’est s’installer dans un autre temps, presque une autre dimension où la mort resterait en suspens comme si les rituels de la maladie pouvaient s’étirer indéfiniment. Et, dans les interstices de la douleur, viennent se glisser des moments de vie et des mots, des mots comme ultime partage quand la personne aimée affaiblie, alitée n’est plus que regards, sourires et paroles.

Un livre qui, pour des raisons personnelles, m’a particulièrement touchée mais nul n’est besoin d’avoir côtoyé la maladie et la mort de près pour se retrouver dans le témoignage de ce père qui a cheminé auprès de sa fille non sans peur mais toujours avec amour.

Je remercie vivement les éditions Grasset et Netgalley grâce à qui j’ai pu lire ce roman.

Dans la peau d’un migrant, Arthur Frayer-Laleix

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Dans la peau d’un migrant, Arthur Frayer Laleix,

Reprenant le modèle d’enquête journalistique initié par Günter Wallraff (avec Tête de Turc notamment), Arthur Frayer-Laleix se glisse dans la peau d’un migrant qui veut rejoindre l’Europe.

Devenu Akhter, il raconte son périple et on découvre avec lui les motivations et le quotidien de ces hommes qui n’hésitent pas à se mettre en danger dans l’espoir d’une vie meilleure ou plus simplement d’une vie normale. Ils ne sont plus ces visages désincarnés dont les médias nous abreuvent. Ils sont des fils, des frères. Ils ont des prénoms, des fiancés… des rêves.

Un des passages qui m’a le plus touchée c’est quand Arthur découvre dans une chambre en Turquie, où les migrants passent quelques jours avant de s’embarquer pour l’Europe, un vieux magazine fripé et jauni sur lequel des hommes ont marqué leur prénom et quelques vers. Même démunis et privés de tout, les mots sont là pour laisser une trace, une empreinte. Non pas celle de « migrants » mais d' »hommes ».

Cette plongée dans un univers kafkaïen fait de violence, de pots de vin et d’insécurité constante ne laisse pas indifférent.

Ce témoignage se lit aisément et s’adresse à tous.

Je remercie les éditions Fayard et Netgalley de m’avoir permis de lire cet ouvrage.

Tag/Adieu 2015

Pour inaugurer mon bébé blog, j’ai décidé de consacrer mon premier article au bilan de mes lectures 2015 en répondant aux 15 questions proposées par les éditions PKJ.

adieu-2015

Quel est pour vous…?

1) Votre lecture préférée de l’année

Incontestablement In the after, Demitria Lunetta car cela m’a rappelé la série The walking Dead dont je suis fan.

2) Votre plus grande déception de l’année

U4, Koridwen, Yves Grevet. Le concept de la série est intéressant : 4 livres, écrits par 4 auteurs différents, dont on peut lire chaque tome dans l’ordre que l’on veut mais je n’ai pas accroché du tout aux personnages de cet épisode. Peut-être que les autres parties me séduiront davantage.

3) Le meilleur roman Pocket Jeunesse que vous avez lu en 2015

Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers, Benjamin Alire Saenz. Un gros coup de cœur pour ce roman.

4) Le livre dont vous avez le plus entendu parler (que vous l’ayez lu ou non)
After, Anna Todd. Je ne l’ai pas lu et je ne compte pas le lire, ça ne fait tout simplement pas partie du type de littérature que j’apprécie.

5) Votre plus belle surprise 
Nous les menteurs, E. Lockhart. J’ai lu ce livre dans le cadre d’un concours lecture mais je l’avais déjà vu plusieurs fois en librairie et son titre m’interpelait. Belle découverte.

6) La meilleure suite
The Revolution of Ivy, Amy Engel. J’ai dévoré le premier tome et je craignais que le deuxième tome soit moins palpitant mais ce ne fut pas le cas. Au contraire, surtout la fin… sanglante à souhait.

7) Le 5e livre lu 
 Le café de l’Excelsior, Philippe Claudel. Un petit poche, lu d’une traite dans un train.

 

8) La meilleure rencontre liée aux livres (auteurs/blogueurs/éditeurs…) 
Comme chaque année le festival Étonnants Voyageurs.

9) Le premier coup de cœur de 2015

Différente, Sara Lovestam. Un livre découvert en bibliothèque, avec une couverture surprenante et originale tout comme l’histoire. Pour sortir des sentiers battus.

10) Le dernier coup de cœur de 2015

Un hiver en enfer, Jo Witek. Un huis clos entre une mère et son fils qui réserve une chute inattendue.

11) Le roman que vous attendiez le plus
D’après une histoire vraie, Delphine de Vigan. C’est un auteur que j’aime particulièrement et dont je suis l’actualité.

12) Le dernier roman que vous avez acheté et lu en 2015

Soudain, seuls, Isabelle Autissier. Robinsonnade moderne dont la première partie se lit avec plaisir. La deuxième partie est moins convaincante.

13) Le roman le plus émouvant 
Wonder, R.J, Palacio. C’est en lisant des blogs anglo-saxons que j’ai découvert ce roman dont le sujet est le handicap, la laideur, l’acceptation de soi.

14) Le roman le plus drôle  
Moi, Simon, 16 ans Homo sapiens, Becky Albertalli. Ce n’est pas drôle à mourir de rire mais c’est un style très contemporain qui traite avec un certain humour un sujet qui pourrait facilement devenir larmoyant.

15) Le livre le plus attendu de 2016 
 Red queen, T2 (Glass Sword), Marissa Meyer. Sortie prévue en février 2016. Patience, patience.